Piloter avec les bons indicateurs, tout un art.

Pour motiver les équipes et avancer, rien de mieux que se fixer des objectifs réalistes, spécifiques et définis dans le temps. Il faut ensuite observer régulièrement les phénomènes les plus pertinents pour évaluer les progrès effectivement réalisés. Dans le jargon du Management, ce sont les indicateurs. Comment choisir les bons indicateurs de réussite? Combien en faut-il ?

On pourrait se limiter à préciser qu’un indicateur doit être utile, utilisable et utilisé. Ou que chaque cas est différent. Mais c’est un peu court pour se lancer dans un tableau de bord performant ! Voici donc quelques pistes.

Le premier conseil est de se limiter aux phénomènes qui évoluent vraiment dans le temps, en lien avec les efforts à fournir et avec la satisfaction des clients. Ceux qui parlent aux collaborateurs et surtout aux clients, qui sont univoques et qui sont fiables. 

Ensuite, il vaut la peine d’évaluer attentivement l’accessibilité des informations choisies. Plongez-vous dans la pratique et évaluez le temps, les contraintes, les investissements et les dépenses nécessaires pour mesurer ce que vous pensez utile. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Comment le travail statistique peut-il être automatisé, du recueil des données jusqu’à leur présentation aux personnes intéressées ?

En résumé, un bon indicateur devrait être variable et utile aux personnes qui travaillent avec vous, afin que chacun puisse évaluer sa contribution pour atteindre les objectifs communs. Il est facile d’accès et fiable. Enfin, fort de ces principes, ne multipliez pas les indicateurs inutilement : il est difficile de courir plusieurs lièvres à la fois, comme disaient les anciens ! 

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